Florence Mugny | Novembre
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Novembre

Novembre

Ce n’est pas un hasard si l’on associe le mois de novembre à la mort puisqu’il débute pour les catholiques par la commémoration de tous les saints qui nous ont précédés, suivie du jour des défunts le 2 novembre. Les feuilles mortes, les jours qui déclinent, la nature nous rappelle la finitude.
Or nous savons par expérience que cette mort sous une apparence de désolation n’est qu’un sommeil provisoire jusqu’au printemps, lorsque l’arbre refleurira.

Si nous observons la nature et partons du principe que nous en faisons entièrement partie nous pouvons apprendre d’elle. En mouvement et en transformation perpétuels, les jours font suite aux nuits, le printemps à l’hiver, les tempêtes, les sécheresses, les récoltes abondantes ou désastreuses. Par analogie, il est concevable de penser que notre vie et notre mort lui ressemblent.

Notre vie d’abord, constituée d’une alternance de joie et de tristesse avec toutes leurs nuances de l’euphorie au désespoir. Laissons cette illusion que nous devrions vivre dans un équilibre parfait et une béatitude inébranlable. Ceci n’est pas la vie, la nature nous le montre.

Notre mort ensuite semble la fin de tout. Au regard de la nature, peut-on déduire que la mort de l’homme n’est pas une fin mais un passage vers une autre forme de vie ? Non pas une vie transformée en humus pour la terre mais une vraie vie printanière pleine de promesses ?

D’aucuns ont fait une expérience de mort imminente et en sont revenus transformés. Mais pour la majorité d’entre-nous, seuls des vécus beaucoup plus discrets ou ténus mais non moins réels, se manifestent quelques fois en présence de la mort de nos proches. Passés le plus souvent sous silence en raison de la peur de ne pas être cru ou de passer pour fou. Il peut s’agir de sensations particulières comme une paix indicible, une joie inimaginable dans ces circonstances tragiques, un quelque chose qui vient nous surprendre totalement et que l’on ne peut rattacher à rien, qui vient d’ailleurs… Loin d’être une illusion, il s’agit d’une expérience corporelle, incarnée. Et c’est justement cela qui me permet de croire que la vie ne s’arrête pas dans la tombe mais qu’elle continue autrement dans un mystère insondable.

À tous ceux qui sont dans la peine, je souhaite le réconfort de cette caresse « d’ange » qui nous ouvre à l’espérance d’un printemps inconnu.

Florence Mugny 078 632 26 17

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