Florence Mugny | « L’œil est la lampe du corps »
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« L’œil est la lampe du corps »

« L’œil est la lampe du corps »

« L’œil est la lampe du corps. Si ton oeil est en bon état, tout ton corps sera éclairé; mais si ton oeil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres! » Matthieu 6, 22-23

Lorsque j’ai écrit un article sur les grands-parents, je relatais comme j’avais été frappée par leur regard pétillant alors qu’ils parlaient de leurs petits-enfants.

Aujourd’hui je m’interroge sur cette lampe du corps que sont les yeux, ou plutôt si ce ne sont pas les yeux qui sont le reflet d’une lumière intérieure, d’une Présence. Poursuivant la réflexion, il m’est apparu que maintes fois c’est le sourire qui illumine les yeux, cette conjonction de l’œil et du sourire propre à l’humain.

Le constat de cette lumière née de l’articulation de l’oeil et du sourire me fait prendre conscience de l’impact de ce rayonnement sur l’autre.
On qualifie volontiers un regard de triste et éteint ou de joyeux et lumineux, serait-il le reflet de ce qui se passe en profondeur, dans le coeur ? Et bien pas toujours, d’aucuns vivent des événements très douloureux et gardent toutefois ce regard lumineux accompagné de leur sourire, malgré l’adversité.

Le plus souvent nous ne savons pas comment autrui nous appréhende. D’où l’importance de l’autre qui fait office de révélateur de nous-mêmes, ce vis-à-vis qui peut nous refléter ce qu’il perçoit de nous. La luminosité du regard conjuguée au sourire me touche et m’émeut profondément. Quand je suis témoin de cette lumière qui habite une personne, parfois à son insu, il m’arrive de lui dire : « Tu as la lumière à l’intérieur ». Cela devient pour moi comme une évidence, l’autre est une manifestation de la Présence et je le reçois comme un cadeau.

Mais d’où vient cette lumière si ce n’est de cette Présence qui habite tout homme qu’il en ait conscience ou non et quel que soit son état d’âme ? Lorsque la lumière ne transparaît pas, dans un regard éteint, cela donne la mesure de l’obscurité, de la tristesse, de la détresse humaine, de l’épuisement. C’est peut-être de cela qu’il s’agit dans la Parole, si la lumière devient ténèbres, grandes seront les ténèbres. Qui pourra rallumer la lumière ? Comment la lumière pourra-t-elle se frayer un chemin dans la nuit, comment la vie pourra renaître ?

Dans ce chemin vers Pâques où les ténèbres semblent avoir tout anéanti, le Christ, lumière de la résurrection, va se relever pour donner au monde l’espérance que malgré les apparences, un regard éteint, sa Présence vivante est toujours au coeur de l’homme.

Florence Mugny 078 632 26 17

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