30 Mar Renaître de ses cendres
Dans la mythologie le phénix est un oiseau mythique qui symbolise la renaissance et l’immortalité. Brulé par le feu, il reprend vie dans ses cendres.
Dès le début de l’humanité, nous trouvons de nombreux récits qui expriment l’aspiration de l’être humain à l’immortalité.
Lorsque nous observons la nature, les cycles de vie et de mort se suivent depuis la nuit des temps. La graine meurt pour germer ensuite et permettre ainsi le développement d’une nouvelle plante. Néanmoins pour les animaux et les humains il n’en va pas de même. Leur descendance prend naissance au cœur de la vie et non après la mort. Dès lors, si nous faisons intégralement partie de la nature, serions-nous une espèce vouée à la destruction définitive quand nous mourons tandis que les végétaux renaissent de leur anéantissement ?
Pour les chrétiens le Christ, par sa mort et sa résurrection, a témoigné lors de cet événement inouï que notre vie ne se termine pas dans la tombe. Mais l’événement de Pâques ne répond que partiellement à ce désir d’immortalité puisque la connaissance de cette vie après la mort demeure un mystère entier.
Malgré cela dans notre existence, chaque fois que nous nous relevons après avoir été brulé par un événement douloureux nous renaissons de nos cendres. Au printemps, la vie qui rejaillit nous invite à l’espérance et le Christ énonce la métaphore :
«Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas… mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.» Jean 12, 24
Florence Mugny 078 632 26 17
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